Benjamin D'ANFRAY

option classique - romantique

Année de diplôme : 2020

Pratique individuelle : Edoardo Torbianelli, Piet Kuijken, Benjamin Steens

Mémoire : Les sources de l’inspiration : réactiver la pratique historique de l’improvisation au pianoforte (1800-1830)

Né en région parisienne, Benjamin d’Anfray commence l’étude du piano au conservatoire de Palaiseau, puis est l’élève de Marie-Paule Siruguet au CNR de Boulogne-Billancourt, et de Billy Eidi au CNR de Paris. Il entre en 2009 au CNSMD de Lyon, où il obtient son master de piano en 2015 (classe de Florent Boffard et Svetlana Eganian) et celui d’accompagnement au piano l’année suivante (classe de David Selig). Il a poursuivi en parallèle des études supérieures en histoire à l’École nationale des Chartes, sanctionnées par le diplôme d’archiviste-paléographe en 2012.

C’est lors d’une formation animée par Jeanne Roudet et Edoardo Torbianelli autour de Chopin à l’abbaye de Royaumont en 2015 qu’il a l’occasion pour la première fois de toucher des instruments historiques. Plus encore, il y découvre l’ampleur des questionnements de la démarche interprétative historiquement informée, qui rejoignent son goût pour la recherche. Les interrogations sur la vocalité du XIXe siècle comme modèle du jeu pianistique font aussi écho à sa pratique artistique d’accompagnateur et de chef de chant. Cette rencontre le conduit à intégrer le MIMA l’année suivante.

À travers la découverte de sources didactiques ou plus littéraires, il s’aperçoit aussi de l’importance de l’improvisation parmi les pianistes de ce premier XIXe. Ayant déjà une petite expérience de l’improvisation (notamment au travers de l’accompagnement de cours de danse classique ou contemporaine), il choisit d’y consacrer sa recherche artistique. Encadré par Edoardo Torbianelli et Jeanne Roudet, il explore alors un large éventail de sources sur l’improvisation, et travaille en regard de celles-ci sur sa propre pratique, dans une recherche à la fois artistique et académique qui n’aurait pas été possible sans le MIMA.

L’improvisation a trouvé sa place, sous des formes variées (pièces improvisées, préludes introductifs ou faisant office de transition, ornementation…) dans sa pratique sur instruments historiques. Elle permet également de développer spontanéité, présence au public, et de (re)faire du concert un moment unique. Cette recherche fut l’occasion d’un plongeon dans les textures et les matières de l’écriture pianistique de la première moitié du XIXe siècle. Elle lui a permis de mieux comprendre, comme de l’intérieur, le langage musical et instrumental de cette époque.

Benjamin se produit aujourd’hui sur instruments modernes et historiques, et travaille comme chef de chant (Opéra de Paris, ensemble Aedes, Spirito…). Il a co-fondé l’ensemble Lélio, sur instruments historiques, dont la formation originale (soprano, clarinette, violoncelle et pianoforte) fait écho aux pratiques musicales du XIXe siècle. Il a plus récemment aussi fait une incursion dans le théâtre musical avec la compagnie Maurice et les autres, et est professeur de déchiffrage au CNSMD de Lyon en 2021-22.

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